L’ancien président d’Afrique du Sud Jacob Zuma est appelé à comparaitre devant une commission anti-corruption. C’est sur insistance de la Cour constitutionnelle.
L’ex président sud africain, poussé à la sortie en février 2018, empêtré dans des scandales de corruption, devra s’ouvrir à la justice. En octobre 2020, devant cette même Commission, Jacob Zuma avait choisi de ne pas ouvrir la bouche. Il dénonce d’être cité à témoigner pas comme témoin mais un accusé.
Cette nouvelle citation à répondre devant la Commission faite suite à une saisine de la plus haute Cour du pays par la dite Commission.
En 2005, le nom du président Zuma a été cité dans un scandale de corruption lié à une transaction portant sur l’achat d’armes d’une valeur d’environ 5 milliards de dollars impliquant des compagnies européennes comme Thales. Le conseiller financier de Jacob Zuma, Schabir Shaik, qui a été reconnu coupable de cette affaire de corruption et de fraude.
Si la Commission d’enquête établit l’implication de Jacob Zuma, l’ancien président risque d’être poursuivi par le parquet.
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